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= la poésie en fil d'Ariane ?
Elies
[14.Feb.16 11:52]
Très beau texte, plein d'ironie mordante et de verve portée par l'amour de la vie et de la poésie, comme un fil d'Ariane menant hors du labyrinthe ! Il y a du docteur Jivago dans ton cri du cœur ! Après, sur le fond, nous sommes nécessairement les enfants de ceux qui nous ont précédé et si nos routes décrivent des chemins déjà tracés, faits d'habitudes et de conventions (qui sont nécessaires comme corpus du contrat social), elles n'empêchent pas d'explorer les voies de traverse... Les hommes sont doubles, comme dans certains romans d'Aragon ou de Pasternak : il y a ce qu'on doit à la société pour lui permettre de se maintenir et de progresser par accumulation d'expérience et de connaissance (je n'ose dire de sagesse, car ce n'est hélas pas vrai !) à travers les générations et il y a ce que l'individu accomplit par lui-même pour son épanouissement personnel et la conquête de sa liberté, qui est une émancipation progressive au fur et à mesure que le "je" s'affirme, et non un état de naissance.

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= la poésie en fil d'Ariane ?	Elies [14.Feb.16 11:52]
Très beau texte, plein d'ironie mordante et de verve portée par l'amour de la vie et de la poésie, comme un fil d'Ariane menant hors du labyrinthe ! Il y a du docteur Jivago dans ton cri du cœur ! Après, sur le fond, nous sommes nécessairement les enfants de ceux qui nous ont précédé et si nos routes décrivent des chemins déjà tracés, faits d'habitudes et de conventions (qui sont nécessaires comme corpus du contrat social), elles n'empêchent pas d'explorer les voies de traverse... Les hommes sont doubles, comme dans certains romans d'Aragon ou de Pasternak : il y a ce qu'on doit à la société pour lui permettre de se maintenir et de progresser par accumulation d'expérience et de connaissance (je n'ose dire de sagesse, car ce n'est hélas pas vrai !) à travers les générations et il y a ce que l'individu accomplit par lui-même pour son épanouissement personnel et la conquête de sa liberté, qui est une émancipation progressive au fur et à mesure que le "je" s'affirme, et non un état de naissance.