agonia
espanol

v3
 

Agonia.Net | Reglas | Mission Contacto | Regístrate
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Artículo Comunidades Concurso Ensayo Multimedia Personales Poemas Presa Prosa _QUOTE Guión Especial

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textos del mismo autor


Traducciones de este texto
0

 Los comentarios de los miembros


print e-mail
Visualizaciones: 3970 .



Le Cimetière
poemas [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
por [Hector_de_Saint-Denys_Garneau ]

2011-01-07  | [Este texto, tienes que leerlo en francais]    |  Inscrito en la biblioteca por Guy Rancourt




L’air est tiède, enivrant; le vent s’est arrêté
Dans sa course rapide et sur la plaine douce
Repose mollement. Le soleil a glissé
Du haut du firmament; sa grosse boule rousse
De ses derniers rayons a coloré les cieux
Et rougi le clocher de la petite église.
On dirait que le monde est recueilli, pieux
Et fait l’acte d’amour qu’emporte au loin la brise,
Vers le Dieu Tout-Puissant, dans l’infini bleuté.

Et moi, toujours rêveur, vers le vieux cimetière
J’ai dirigé mes pas.
Ah ! quel beau soir d’été
Ah ! que le ciel est beau ! Ah ! que la terre est chaude !
Et que le cimetière est tranquille et pensif !
Le soir est violet et la brise qui rôde
Sur les prés endormis, sur les roseaux chétifs,
Est lente comme un rêve. Et la plaine repose.

Le cimetière est doux et calme; le vieux mur
Est couvert de lierre et sur la porte close
Un oiseau s’est posé pour chanter dans l’air pur
Sa chanson aux accents mélodieux et tendres.
Sur les tombes, les fleurs se penchent lentement
Et parlent d’une voix que nul ne peut entendre
À ceux qui sous leurs pieds reposent doucement.

Ah ! quel séjour de paix ! tranquillité qui grise !
Je me suis arrêté et longtemps j’ai rêvé…
J’ai pensé que les soirs, après les journées grises
Et pleines de douleurs et de tourments glacés,
Que les soirs apportaient un repos à la terre.

Et j’ai pensé aussi, qu’après ce jour trop gris
Que nous avons vécu, voyageurs solitaires,
Nous viendrons reposer, loin des tristes soucis,
Dans le vieux cimetière…
Et la nuit est venue
Me surprendre à rêver dans la douceur du soir.
Je m’en suis retourné, tout seul, le long des rues.
Ah ! que le cimetière est calme, dans le soir !

Poème inédit

Ce lundi, 5 novembre 1928

(Hector de Saint-Denys Garneau, Mémorial. Inédits de Saint-Denys Garneau de parents et d’amis, 1996)

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La casa de la literatura poezii
poezii
poezii  Busca  Agonia.Net  

La reproducción de cualquier texto que pertenece al portal sin nuestro permiso està estrictamente prohibida.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Política de publicación et confidencialidad

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!