agonia espanol v3 |
Agonia.Net | Reglas | Mission | Contacto | Regístrate | ||||
Artículo Comunidades Concurso Ensayo Multimedia Personales Poemas Presa Prosa _QUOTE Guión Especial | ||||||
|
||||||
agonia Textos Recomendados
■ Tierra baldía
Romanian Spell-Checker Contacto |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-08-27 | [Este texto, tienes que leerlo en francais] | Inscrito en la biblioteca por Guy Rancourt
La petite panthère noire aux yeux dorés
Nous apporte son fils… Dans la maison amie, Elle déménage et le cache à son gré – Tiède boule innocente et qu’on trouve endormie Dans l’armoire ou la boîte à fil, ou sur un livre… Bébé nègre, ses petits poings serrés, En un Paradis vague il semble vivre, Un Paradis où l’on tette et l’on dort. Ses yeux bleus qui, plus tard, seront deux sequins d’or, Tantôt s’ouvrent, ainsi que deux fleurs étonnées, Tantôt ne laissent voir qu’une fente, cernée De minuscules cils qui seront noirs. Tout noir, Depuis son petit jusqu’au bout de la queue, - Sauf l’imprévu de ces deux yeux en gouttes bleues – On le prend pour un essuie-plumes, ou, le soir, Pour un des pelotons de la corbeille… Grave, assise en presse-papier, Sa mère le surveille et nous surveille… Et le joujou de velours ras et noir, copié Sur le plus grand jouet de peluche, en sourdine, Déjà, tire l’on ne sait d’où, quand il lui plaît, Un ronron d’avion qui part ou de rouet… Tourne-broche, machine à coudre, lame fine D’un Tom Pouce qui se ferait scieur de long, Quelque chose bourdonne et l’on cherche un frelon Dans ce coin sombre, où rêve un fauve en miniature. Elle – sa mère – nous regarde. Sa figure, Qui trouve le moyen d’évoquer à la fois Le Soudan noir, le Siam jaune et le mystère De ce Nil vert qui reflétait les sphinx de pierre, Sa figure, soudain, se crispe… Deux plis droits Rétrécissent le front et deux plis élargissent La lèvre retroussée… Est-ce un rire muet? Une ride chagrine? L’on ne sait. Hors de leur gaine, en pointes lisses, Dix griffes, un instant, se montrent… Qu’y a-t-il? Mais rien… Deux rouets, maintenant, tournent ensemble, Et c’est comme le grincement léger d’un fil Reliant deux petits moteurs, dans l’air qui tremble. (Sabine Sicaud, Poèmes d’enfant, Poitiers, Cahiers de France, 1926)
|
||||||||
La casa de la literatura | |||||||||
La reproducción de cualquier texto que pertenece al portal sin nuestro permiso està estrictamente prohibida.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Política de publicación et confidencialidad