agonia espanol v3 |
Agonia.Net | Reglas | Mission | Contacto | Regístrate | ||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | |||||
Artículo Comunidades Concurso Ensayo Multimedia Personales Poemas Presa Prosa _QUOTE Guión Especial | ||||||
![]() |
|
|||||
![]() |
![]()
agonia ![]()
■ Tierra baldía ![]()
Romanian Spell-Checker ![]() Contacto |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-12-29 | [Este texto, tienes que leerlo en francais] | Inscrito en la biblioteca por Guy Rancourt Le soleil est levé, la plage est découverte, La pêcheuse au pied rose est partie en riant, Et court déjà là-bas sur la côte déserte, Où les courlis peureux s’envolent en criant. Dans ses yeux innocents, plus verts que la fougère On dirait que le flot met son reflet changeant. Ses cheveux sont tordus sous sa coiffe légère, Et son cou nu frissonne aux caresses du vent. Le crabe erre, furtif, entre les coquillages Il attend au soleil l’heure du flux nouveau, Tous les martins-pêcheurs, aux mille babillages, Lissent leurs cols nacrés au bord des flaques d’eau. À l’horizon, la mer chante toujours plus vague, Lasse dans le travail de sa fécondité, Et le trésor que laisse en fuyant chaque vague Étincelle et frémit sur le sable argenté. Dans les eaux la pêcheuse entre les jambes nues, Son filet diligent fouille les trous profonds; Le ciel d’été sourit à ses peurs ingénues Quand un poisson surpris saute et s’enfuit par bonds. Le panier est plus lourd à sa taille qui plie, Le rayon du soleil est perçant comme un dard… « Vois la grève là-bas au large se relie, La mer chante plus près… pêcheuse, il se fait tard. Retourne à ton foyer. Pourquoi ris-tu, ma belle, En revenant légère à travers les galets ? Saurais-tu qu’un pêcheur arrêtant sa nacelle T’a vue… et que son cœur reste dans tes filets ? Emporte à la maison ta pêche merveilleuse, Vends le poisson d’argent que la mer t’a jeté, Mais comme un doux trésor garde bien, ô pêcheuse, Le cœur du matelot surpris par ta beauté ! » Audierne, septembre 1902 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 13-14)
|
||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||
![]() | |||||||||
![]() |
La casa de la literatura | ![]() | |||||||
![]() |
La reproducción de cualquier texto que pertenece al portal sin nuestro permiso està estrictamente prohibida.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Política de publicación et confidencialidad